Une communauté se dynamise
Poussée par une dictature féroce, une communauté grandit au Québec. Les haïtien.ne.s arrivent d’abord en professionnel.le.s et étudiant.e.s exilé.e.s, de manière continue au cours des années 1960.Leur accueil, dans un contexte où le Québec avait besoin de profesionnel.le.s francophones, au départ semblait chaleureux. Malheureusement, il n’est plus le même avec l’arrivée de nouvelles vagues de réfugié.e.s et d’immigrant.e.s. Les discriminations, l’isolement social et culturel, le manque d’information et d’accès aux services entravent leur adaptation et leur intégration.
Ceci motive les fondatrices et fondateurs de la Maison d’Haïti à s’organiser. Ces jeunes militant.e.s, pour la plupart poussé.es à l’exil à cause de leur militantisme, continuent à travers le travail communautaire, la lutte et la solidarité avec le peuple haïtien ainsi que tous les peuples opprimés de la Terre.
Un premier projet d’accueil des ressortissant.e.s haïtien.ne.s par des équipes à l’aéroport voit le jour en été 1972, hébergé au YMCA du Parc. Grâce à une subvention le projet adopte une structure formelle et ouvre les portes de la Maison d’Haïti au 3405 Saint-Denis en 1973. Au carrefour de deux avenues majeures de Montréal, ce local permet d’élargir la gamme de services solidaires offerts à la communauté: soutien à la recherche de logement et d’emploi, interprétation lors de rencontres avec des agences publiques, accompagnement dans les démarches d’immigration.
Solidaire des mouvements sociaux en pleine ébullition au Québec, au Canada et à travers le monde, la Maison d’Haïti est de toutes les batailles pour défendre les droits des ressortissant.e.s haïtien.ne.s et de toutes les personnes marginalisées. Elle est active lors des mobilisations contre les déportations massives d’haïtien.ne.s – mouvement nommé Les 1 500 ; elle lance le programme Nou gen Peyi Tou pour ancrer les jeunes haïtien.ne.s dans leur culture et leur histoire ; elle publie le Bulletin de la Maison d’Haïti, un outil essentiel d’information, de sensibilisation et de mobilisation. À travers toutes ces actions, s’articule le projet d’un véritable centre communautaire.
Dès cette première période l’organisation est aussi consciente de l’expérience distincte des femmes et du besoin d’une action spécifique à la réalité des femmes noires et immigrantes. Des femmes de la Maison d’Haïti au côté d’autres haïtiennes fondent Rasanbleman Fanm Ayisièn (RAFA). Ensemble, elles publient Femmes Haïtiennes pour l’année internationale de la femme en 1975.
À l’instar de la fondation de la nation haïtienne, les membres de la Maison d’Haïti œuvrent pour des sociétés plus justes, plus équitables et plus libres.
Premier projet Maison d’ Haiti [1972]
Première charte signée par Charles Dehoux, Pierre Normil, Nirvah Casséus Tate [1973]
Premier local propre à la Maison d’Haïti [1973]
Lancement des services propres [1973]
Mobilisation pour les » Les 1500″
Début du programme Nou Gin Peyi Tou
Premier numéro du bulletin de la Maison d’ Haiti
Proposition d’émission radiophonique La Voix d’Haïti [1975]
Une communauté se dynamise
Poussée par une dictature féroce, une communauté grandit au Québec. Les haïtien.ne.s arrivent d’abord en professionnel.le.s et étudiant.e.s exilé.e.s, de manière continue au cours des années 1960.Leur accueil, dans un contexte où le Québec avait besoin de profesionnel.le.s francophones, au départ semblait chaleureux. Malheureusement, il n’est plus le même avec l’arrivée de nouvelles vagues de réfugié.e.s et d’immigrant.e.s. Les discriminations, l’isolement social et culturel, le manque d’information et d’accès aux services entravent leur adaptation et leur intégration. Plus d' informations +
Ceci motive les fondatrices et fondateurs de la Maison d’Haïti à s’organiser. Ces jeunes militant.e.s, pour la plupart poussé.es à l’exil à cause de leur militantisme, continuent à travers le travail communautaire, la lutte et la solidarité avec le peuple haïtien ainsi que tous les peuples opprimés de la Terre.
Un premier projet d’accueil des ressortissant.e.s haïtien.ne.s par des équipes à l’aéroport voit le jour en été 1972, hébergé au YMCA du Parc. Grâce à une subvention le projet adopte une structure formelle et ouvre les portes de la Maison d’Haïti au 3405 Saint-Denis en 1973. Au carrefour de deux avenues majeures de Montréal, ce local permet d’élargir la gamme de services solidaires offerts à la communauté: soutien à la recherche de logement et d’emploi, interprétation lors de rencontres avec des agences publiques, accompagnement dans les démarches d’immigration.
Solidaire des mouvements sociaux en pleine ébullition au Québec, au Canada et à travers le monde, la Maison d’Haïti est de toutes les batailles pour défendre les droits des ressortissant.e.s haïtien.ne.s et de toutes les personnes marginalisées. Elle est active lors des mobilisations contre les déportations massives d’haïtien.ne.s – mouvement nommé Les 1 500 ; elle lance le programme Nou gen Peyi Tou pour ancrer les jeunes haïtien.ne.s dans leur culture et leur histoire ; elle publie le Bulletin de la Maison d’Haïti, un outil essentiel d’information, de sensibilisation et de mobilisation. À travers toutes ces actions, s’articule le projet d’un véritable centre communautaire.
Dès cette première période l’organisation est aussi consciente de l’expérience distincte des femmes et du besoin d’une action spécifique à la réalité des femmes noires et immigrantes. Des femmes de la Maison d’Haïti au côté d’autres haïtiennes fondent Rasanbleman Fanm Ayisièn (RAFA). Ensemble, elles publient Femmes Haïtiennes pour l’année internationale de la femme en 1975.
À l’instar de la fondation de la nation haïtienne, les membres de la Maison d’Haïti œuvrent pour des sociétés plus justes, plus équitables et plus libres.
Premier projet Maison d’ Haiti [1972]
Première charte signée par Charles Dehoux, Pierre Normil, Nirvah Casséus Tate [1973]
Premier local propre à la Maison d’Haïti [1973]
Lancement des services propres [1973]
Mobilisation pour les » Les 1500″
Début du programme Nou Gin Peyi Tou
Premier numéro du bulletin de la Maison d’ Haiti
Proposition d’émission radiophonique La Voix d’Haïti [1975]
Une communauté se dynamise
Poussée par une dictature féroce, une communauté grandit au Québec. Les haïtien.ne.s arrivent d’abord en professionnel.le.s et étudiant.e.s exilé.e.s, de manière continue au cours des années 1960.Leur accueil, dans un contexte où le Québec avait besoin de profesionnel.le.s francophones, au départ semblait chaleureux. Malheureusement, il n’est plus le même avec l’arrivée de nouvelles vagues de réfugié.e.s et d’immigrant.e.s. Les discriminations, l’isolement social et culturel, le manque d’information et d’accès aux services entravent leur adaptation et leur intégration.
Ceci motive les fondatrices et fondateurs de la Maison d’Haïti à s’organiser. Ces jeunes militant.e.s, pour la plupart poussé.es à l’exil à cause de leur militantisme, continuent à travers le travail communautaire, la lutte et la solidarité avec le peuple haïtien ainsi que tous les peuples opprimés de la Terre.
Un premier projet d’accueil des ressortissant.e.s haïtien.ne.s par des équipes à l’aéroport voit le jour en été 1972, hébergé au YMCA du Parc. Grâce à une subvention le projet adopte une structure formelle et ouvre les portes de la Maison d’Haïti au 3405 Saint-Denis en 1973. Au carrefour de deux avenues majeures de Montréal, ce local permet d’élargir la gamme de services solidaires offerts à la communauté: soutien à la recherche de logement et d’emploi, interprétation lors de rencontres avec des agences publiques, accompagnement dans les démarches d’immigration.
Solidaire des mouvements sociaux en pleine ébullition au Québec, au Canada et à travers le monde, la Maison d’Haïti est de toutes les batailles pour défendre les droits des ressortissant.e.s haïtien.ne.s et de toutes les personnes marginalisées. Elle est active lors des mobilisations contre les déportations massives d’haïtien.ne.s – mouvement nommé Les 1 500 ; elle lance le programme Nou gen Peyi Tou pour ancrer les jeunes haïtien.ne.s dans leur culture et leur histoire ; elle publie le Bulletin de la Maison d’Haïti, un outil essentiel d’information, de sensibilisation et de mobilisation. À travers toutes ces actions, s’articule le projet d’un véritable centre communautaire.
Dès cette première période l’organisation est aussi consciente de l’expérience distincte des femmes et du besoin d’une action spécifique à la réalité des femmes noires et immigrantes. Des femmes de la Maison d’Haïti au côté d’autres haïtiennes fondent Rasanbleman Fanm Ayisièn (RAFA). Ensemble, elles publient Femmes Haïtiennes pour l’année internationale de la femme en 1975.
À l’instar de la fondation de la nation haïtienne, les membres de la Maison d’Haïti œuvrent pour des sociétés plus justes, plus équitables et plus libres.